A. Clement*a (Dr)
a Service de chirurgie orale, Nanterre, FRANCE
* alex.clement.cmf1@gmail.com
Et si on sortait de notre zone de confort pour collaborer avec le secteur privé, en particulier l’industrie bio-médicale ?
Chirurgien oral et maxillo-facial, et vu le thème principal de notre Congrès cette année, l’auteur de cette communication voudrait partager son expérience en tant qu’attaché de recherche clinique dans une start-up dans le secteur privé.
Pendant six mois, engagé dans une start-up, pour but de concevoir des implants extra-oraux per-osseuses pour transmettre l’électricité aux prothèses cardiaques.
Plusieurs points sont à souligner : notre méconnaissance du domaine de l’industrie (bio-médicale) et sa mode de raisonnement et de fonctionnement ; notre difficulté à collaborer avec les ingénieurs ; dans une telle structure, vous êtes recruté en tant que conseiller médical (généraliste), par conséquences on vous pose des questions sur toute la médecine et certaines choses sont évidentes pour nous ne le sont pas pour les autres (non médecins) ;
Votre mission comprend : effectuer des dissections, au laboratoire d’anatomie ; réaliser des essais, sur le matériel à développer ; mise en nourrice, à l’école vétérinaire ; participer aux Congrès (dans ce cas, de prothèses cardiaques) et parler avec les commerciaux (bien évidemment, en anglais) ; faire beaucoup de bibliographie dans des domaines assez variés ; proposer des nouveaux modèles de l’implant en question en vu de son amélioration.
En résumé : collaborer avec le privé - pourquoi pas ?
D’ailleurs, on pourrait se dire que cela pourrait être bénéfique pour un interne en formation en chirurgie maxillo-faciale, à condition que cela ne dépasse pas la moitié d’un semestre, sur toute la longueur de sa spécialité.