A. Azzouzi*a (Dr), M. Boulaadasb (Pr), S. Chbicheba (Pr)
a faculté de médecine dentaire, Rabat, MAROC ; b faculté de médecine de rabat, Rabat, MAROC
* asmaazzouzi1993@gmail.com
Introduction : L'améloblastome est la deuxième tumeur odontogène la plus fréquente des maxillaires. L'OMS a classé l'améloblastome en : solide/multikystique; unikystique (AMS) ; périphérique et desmoplastique. Observation et matériel et méthodes : une patiente s’est présentée à la consultation pour une hypoesthésie au niveau de la région mandibulaire droite, et une déformation importante de la corticale lingual. Les dents du même secteur ont un test de vitalité négatif et sont mobiles. La radiographie panoramique et le cône beam retrouvent une lésion ostéolytique multiloculaire étendue de la 48 à la 41. L’examen anatomopathologique a révélé un améloblastome folliculaire kystique multiloculaire. Le diagnostic et la prise en charge des AMS sont discutées à la lumière de la littérature à l'aide des moteurs de recherche PubMed, Science Directe et Ebsco. Résultat : La vraie nature de la lésion ne devient évidente que lorsque l'échantillon , suite à l'énucléation, est disponible pour un examen histopathologique. Les taux de récidive sont liés au sous type histologique et au traitement initial.
Discussion : Étant donné qu'une biopsie préopératoire n'est pas représentative de l'ensemble de la lésion, un diagnostic définitif d'AMS ne peut être prédit sur la base de critères cliniques ou radiographiques.
Aucun traitement particulier n'est préconisé pour toutes les variantes de l'ameloblastome. L'affaire doit être jugée selon les résultats histopathologiques. Par conséquent, les sous-groupes luminaux et intraluminaux peuvent être traités de manière conservatrice avec évaluation, et les sous-groupes intramurales doivent être traités par résection radicale. Un suivi à long terme est obligatoire.