AF. Habimana*a (Dr), ZA. Baba Hassene*a (Dr), M. Boulaadasb (Pr)
a Faculté de Médecine et de pharmacie de l'Université Mohammed V de Rabat, Rabat, MAROC ; b Service de chirurgie maxillo-faciale de Rabat, Rabat, MAROC
* Zeynelabidine2018@yahoo.com
Introduction:
Les tumeurs bénignes des glandes salivaires accessoires sont rares. La plus fréquente est l’adénome pléomorphe qui demeure un souci majeur pour tout chirurgien maxillo-facial à cause de son risque de dégénérescence maligne.
L’objectif de notre travail est de préciser les particularités épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques de ces tumeurs ainsi que leurs caractéristiques évolutives.
Matériel et méthodes :
On rapporte à travers une étude rétrospective descriptive menée au service de chirurgie maxillo-faciale CHU Rabat de 30 cas sur une période de 5 ans ( janvier 2015 à janvier 2021).
Résultats :
Notre étude objective une prédominance féminine, avec un âge moyen de 35 ans.
Les localisations sont le palais osseux dans 60%, le voile dans 25%, la lèvre dans 10% et la face interne de joue dans 5%.
Le délai moyen de diagnostic était de 2 ans et 6 mois. La TDM a été réalisée dans la majorité des cas, associée à l'IRM dans 2 cas. Le traitement était chirurgical. Il était bénin dans tous les cas sauf un cas de dégénérescence.
Discussion:
Les tumeurs bénignes des glandes salivaires accessoires sont dominées par l’adénome pléomorphe. Ils ont une évolution lente. Ses sites préférentiels sont le palais, les lèvres et les joues.
L’exérèse chirurgicale doit être complète. Son pronostic est bon, mais reste marqué par un risque élevé de récidive et de dégénérescence imposant une prise en charge chirurgicale précoce et une surveillance régulière et prolongée.