P251

A. Prevost*a (Dr), S. Mullerb (Dr), F. Lauwersa (Pr), Y. Heuzéc (Dr)

a CHU Toulouse, Toulouse, FRANCE ; b Clinique de l'Union, Toulouse, FRANCE ; c PACEA UMR 5199 CNRS – Univ. Bordeaux, Bordeaux, FRANCE

* a-pvst@hotmail.fr

Introduction

A ce jour, les mensurations orbitaires ont été analysées sans qu’il soit pour autant possible d’en caractériser la forme globale ni le siège des variations interindividuelles.L’objectif de cette étude est de quantifier les variations morphologiques tridimensionnelles de l’orbite au sein d’une population saine et de tester l’hypothèse que la forme orbitaire est associée au sexe, à la taille et/ou à l’âge.

Matériels et méthodes

Un ensemble de 4 landmarks et 140 semilandmarks a été mesuré sur 60 orbites adultes saines.L’âge moyen dans le groupe Femme était de 26,9 ans contre 23,7 ans pour les Hommes. Les coordonnées tridimensionnelles de ces points ont ensuite été analysées par morphométrie géométrique.Les sites de variations ont été étudiés par le biais de cartes de distances vectorielles et de graphe lollipop réalisés à partir des résultats d’une analyse en composante principale.

Résultats

Cinq composantes principales ont été analysées.Les variations les plus importantes sont en rapport avec la longueur de la fissure orbitaire supérieure (FOS).Il existe un gradient de forme orbitaire opposant les orbites larges et de faibles hauteurs, aux orbites hautes et étroites.

Discussion

Ce travail est le premier à proposer une étude quantitative multidimensionnelle de la surface orbitaire. L’analyse n’a pas permis d’identifier un effet significatif de l’âge, du sexe ou de la taille sur les variations orbitaires. La différence de morphologie de la FOS semble pouvoir être corrélée au volume des structures vasculo-nerveuses qui la traversent et/ou à la croissance différentielle de la petite et grande aile du sphénoïde.