C. Assouan*a (Dr), A. Salamib (Dr), ND. Nguessanc (Dr), KE. Anzouanc (Dr), E. Konanc (Pr), H. Benateaub (Pr)
a CHU Treichville, ABIDJAN Côte d'Ivoire, Abidjan, CÔTE D'IVOIRE ; b CHU de Caen, Caen, FRANCE ; c CHU deTreichville, Abidjan, CÔTE D'IVOIRE
* camilleass@yahoo.fr
« Être utile, ou du moins ne pas nuire » (Hippocrate). Tant en médecine qu’en humanitaire, la vocation d’être utile est forte, et l’exigence de faire au mieux nous anime à chaque instant.
De l’observation de la pratique médicale dans les pays développés où le patient est "polymédiqué" et les besoins incommensurables des patients dans les pays en développement, il naît en nous un sentiment légitime ; la solidarité, la compassion, le besoin d’aider, d’apporter son savoir. Dans ce contexte, plusieurs missions humanitaires sont organisées dans les pays en développement pour soulager un tant soit peu les populations qui vivent dans la précarité et souffrent parfois de pathologies simples à traiter. L’accessibilité de la population aux structures sanitaires quand elles existent est difficile du fait de l’intrication de plusieurs facteurs : sociologiques, culturels et familiaux. A cela s’ajoutent les longues distances à parcourir pour accéder aux structures sanitaires.
La mission humanitaire va donc rencontrer les populations dans leurs milieux de vie. Réussir la mission humanitaire devient un impératif pour les organisateurs. Mais comment réussir sa mission humanitaire si l’environnement de la cible c'est-à-dire le patient n’est pas connu ? comment réussir sa mission si les facteurs socio-culturels du malade africain ne sont pas pris en compte ? enfin comment réussir sa mission si le patient ne comprend pas le bien-fondé de l’action humanitaire ?
L’objectif de ce travail est de décrire les réalités socio-culturelles en milieu africain, les comprendre afin de réussir la mission humanitaire.
Mots clés : Réalités africaines, Maladie, Mission humanitaire.