A. Veyssiere*a (Dr), R. Preudhommea (M.), C. Petitjeana (M.), PL. Chichea (M.), A. Massona (Dr), H. Bénateaua (Pr)
a CHU de Caen, Caen, FRANCE
* alexis.veyssiere@hotmail.fr
Les auteurs débutent par un rappel sur la différence entre le frein de langue antérieur court, responsable d’une ankyloglossie, dont la prise en charge est bien codifié, et le frein de langue postérieur dit restrictif, sujet très à la mode et dont la prise en charge est sujette à discussion. Nous ne parlerons ici que de la véritable ankyloglossie.
L’ankyloglossie est souvent recherchée et diagnostiquée chez le nouveau-né, lors de difficulté à l’allaitement. Plus tard, lors de l’acquisition de la parole, l’ankyloglossie peut être responsable de troubles articulatoires et de zozotement. Après cette période, il est plus rarement diagnostiqué et ses répercussions sur la croissance faciale sont complexes et mal étudiées.
Le chirurgien maxillofacial, de même que l’orthodontiste, ont la chance de suivre les enfants jusqu’en fin de croissance notamment lors de nos prises en charge mixtes, orthodontico-orthognathique de dysmorphoses maxillo-mandibulaires. En plus de l’analyse céphalométrique « classique », cette consultation doit nous amener à être systématique sur l’analyse de la fonction linguale et entre autre sur l’insertion de son frein.
Cette communication fait le point sur l’impact de l’ankyloglossie sur la croissance faciale au travers d’une revue exhaustive de la littérature.