A. Clement*a (Dr), E. Maladiereb (Dr), M. Solovyovc (Pr)
a Service de chirurgie orale, Nanterre, FRANCE ; b Service de chirurgie Maxillo-faciale, Perpignan, FRANCE ; c Service de chirurgie Maxillo-faciale, Saint-Pétersbourg, RUSSIE, FÉDÉRATION DE
* alex.clement.cmf1@gmail.com
Il n’est pas rare d’entendre nos patients se plaindre de l’incapacité d’ouvrir la bouche « comme avant », après l’avulsion des troisièmes molaires mandibulaires (TMM). Et, parfois, cela peut durer plusieurs semaines.
Pour constater une diminution de l’ouverture de la bouche (OB), il faut pouvoir la mesurer avant et après l’intervention.
Les moyens de mesure de ce symptôme varient entre subjectifs et objectifs.
Pour les premiers - les chercheurs donnent un questionnaire (sous différentes formes) au patient, qu’il va remplir selon son estimation du degré de la difficulté de l’OB. Cela peut être une échelle analogue visuelle numérotée (la plupart du temps, entre 0 et 10) ou, simplement, une ligne (de minimum au maximum) sur laquelle le patient va cocher une croix, qui sera mesurée, par la suite, par le chercheur. Et, bien des chercheurs demandent au patient de mentionner le degré de l’OB en « très bonne, bonne, moyenne, diminuée, très diminuée ».
Pour les seconds - les auteurs comparent la distance, pré- et post-opératoire, entre les deux points inter-incisifs centraux. Cela peut se faire au moyen d’une simple règle, d’un compas, pied-à-coulisse de Vernier, la jauge de mesure dentaire de Willis,
En résumé, aujourd’hui (2021), il n’existe pas de consensus sur le moyen de mesure de l’ouverture de la bouche, après avulsion des troisièmes molaires mandibulaires. D’où chaque auteur emploie le moyen, qui lui semble le plus adapté.