A. Kaouani*a (Dr), F. Slimania (Pr)
a hôpital 20 août 1953, CHU ibn rochd, casablanca, Casablanca, MAROC
* emaildeamine@gmail.com
Introduction :
Les fractures du condyle mandibulaire sont fréquentes. Leurs voies d’abord sont décrites de façon abrégée. L’atteinte du nerf facial a restreint l’indication chirurgicale mais la voies d’abord sous-angulo-mandibulaire haute reste la plus sûr.
Matériel et méthode :
Etude rétrospective de janvier 2016 à décembre 2019 au sein du service de stomatologie et de chirurgie maxillo-facial de 20 aout de Casablanca. Les fractures capitales et non déplacées sont exclues.
Résultat :
Sur 173 cas de fractures condyliennes, 128 patients (51 fractures sous condyliennes basses et 77 fractures sous condyliennes hautes) ont bénéficié d’un traitement chirurgical par voie sous-angulo-mandibulaire haute. Le temps moyen des interventions était de 45 minutes. Le nerf facial était visible dans 73% des cas. 4 cas ont nécessité la désinsertion du condyle avant sa réduction. Le recul a été de 12 mois.
Nous n’avons noté aucun cas de parésie du nerf facial, ou d’autres complications notables. Tous nos patients étaient satisfaits de la cicatrice à 12 mois.
Discussion :
Le choix entre un traitement orthopédique et un traitement chirurgical a été traité par plusieurs auteurs en posant des classifications, codifié l’indication et traiter les multiples voies d’abords, mais restent toujours en désaccord à cause des complications, de l’accès difficile au foyer de fracture, la réduction anatomique malgré la petite taille des fragments et l’ostéosynthèse.
La paralysie faciale est la grande contrainte des praticiens, la voies d’abord sous-angulo-mandibulaire haute reste la plus sûr. C’est pourquoi, dans notre service, on la pratique depuis plusieurs années pour les fractures condyliennes basse et haute.